Hommage à Odette Neumayer

"Elle se savait atteinte et elle s'étonnait que tant de personnes lui témoignent leur affection, elle se voyait comme une parmi bien d'autres oeuvrant pour un monde plus juste, pour une école plus humaine. Rien de plus.
Elle avait la conviction qu'il faut soutenir ceux qui pensent que les échanges, la création, le partage sont porteurs d'avenir. C'est pourquoi, si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don à une des associations dont elle soutenait la cause : ATD-Quart Monde, Secours populaire ou toute autre association de terrain qui oeuvre pour la dignité, la paix et les droits humains."
Michel NEUMAYER
Née en Savoie en 1940, mère de trois filles, d'abord professeur de lettres en lycée professionnel, Odette Neumayer rencontre le GFEN en 1972. A partir de 1977, elle assume avec d'autres la responsabilité du GFEN Provence. En 1981, recrutée par la Mission académique à la formation des personnels de l'Education nationale (MAFPEN) d'Aix-Marseille, elle anime de nombreux stages dans la formation des enseignants du secondaire. En 1991, elle reprend des études et obtient un Master en ergologie (Analyse pluridisciplinaire des situations de travail). Puis elle quitte l'Education nationale pour travailler comme formatrice indépendante, tout en poursuivant son engagement au sein du GFEN Provence.
coordination Odette et Michel Neumayer, Etiennette Vellas, Chronique sociale, 2009)
A relire l'interview qu'Odette avait donnée pour cet ouvrage où elle évoque son engagement dans l'Éducation nouvelle.

- Pratiquer le dialogue arts plastiques - écriture. 15 ateliers de création pour l'Éducation Nouvelle, Odette et Michel Neumayer, en coopération avec Antoinette Battistelli, Marc Lasserre et Christiane Rambaud, Chronique Sociale, 2005.
- Animer un atelier d'écriture. Faire de l'écriture un bien partagé, Odette et Michel Neumayer, Ed.ESF, 2003.
Images de et pour Odette
Samedi 7 septembre, une partie du collectif
régional s'est déroulée à Visa. Notre visite des expositions était
guidée par une démarche d'Odette et Michel Neumayer. [...] Lire le texte de Jean-Louis Cordonnier
Quelques témoignages de la tristesse ressentie Nos rencontres avaient le goût des rêves d'émancipation où Odette savait tracer des chemins de lutte pour que nos mains, nos yeux et nos mots puissent construire un monde de fraternité et de paix. |