Les adhérents du GFEN publient...
Jacqueline BONNARD | le 01/09/2022 00:00
Les "bons élèves" ne perdent pas leur temps ! Maria-Alice Médioni in Les Cahiers Pédagogiques...En savoir plus
Mouvement de recherche et de formation en éducation
Tous capables ! Tous chercheurs ! Tous créateurs !
Comme chaque année, l'équipe de Livre Passerelle organise une formation "Pourquoi perdre son temps à raconter des histoires", les 26-27 mars et 4-5 juin en Indre-et-Loire. Quatre jours pour partager les enjeux de la lecture à voix haute, et de l'accès à la langue écrite. Quatre jours pour construire ensemble des projets durables, pour lire et découvrir la production éditoriale d'albums récents, classiques, incontournables. La formation est ouverte aux professionnels et aux bénévoles de l'éducation, de l'action sociale, de la culture, de l'insertion dans le souci de croiser les pratiques et les regards. en savoir plus
Laurent Solini, Champ Social, coll.
« Questions de société », 222 p, 21 €
Comment enferme-t-on
la jeunesse délinquante aujourd'hui, en France ? Quels sont les ressorts de ce
quotidien enfermé et vécu par des filles et des garçons, âgés de 13 à 18 ans ?
Entre 2008 et 2010, Laurent Solini accède à l'Établissement pénitentiaire pour
mineurs (EPM) de Lavaur, première des six structures de ce type à ouvrir ses
portes. Il étudie alors les débuts de cette prison dite « d'un genre nouveau »
qui pense réussir là où tous les dispositifs de prise en charge précédents ont
échoué, qui pense parvenir à conjuguer enfermement, éducation et réinsertion.
Positionné au cœur des groupes formés par les jeunes détenus durant près de
deux ans et demi, le sociologue appréhende les trajectoires, les conduites, les
postures et les relations intra-muros. Il montre que cette incarcération en
train de se faire, loin d'apparaître éducative, constitue l'embase d'une mise
en scène de la vie enfermée. Les façades du « bonhomme », du « bon détenu », du
« trafiquant » et de la « victime » se mêlent au sein des échanges, devenant le
cadre premier des interactions en détention. Laurent Solini est sociologue,
maître de conférences à l'université de Montpellier et membre du laboratoire
Santesih (Santé, éducation et situations de handicap). Présentation du livre
Université de Nantes, Recherches en éducation, n° 31
C'est un vieux problème de savoir
comment, dans un processus éducatif quelconque mettant en jeu d'un côté
quelqu'un qui sait ou est supposé savoir, de l'autre un qui ne sait pas ou est
supposé tel, l'attention peut doucement glisser vers ce qui leur est commun ou
vers ce dont ils peuvent parler l'un et l'autre. Alors le savoir n'est plus
dans la tête de tel ou tel, mais vaut pour la réalité même autant qu'il nous en
sépare et nous en assure. De l'une à l'autre de ces positions, la confiance
change de sens : d'interpersonnelle et subjective qu'elle semble au début,
elle se déplace et modifie ses ancrages pour concerner ces signes de
connaissance et d'altérité, au premier chef le langage. Bref, et comme disent
les didacticiens, il y a un effet maître dans tout processus éducatif et la
question est d'en sortir. C'est à cette condition que la confiance change de
sens. Ce numéro explore ce problème à partir de points de vue bien
différents : celui de l'histoire de la philosophie de l'éducation, celui
de l'épistémologie, celui de l'analyse des relatons pédagogiques ordinaires,
celui de l'analyse du présent et de ce qui s'y répète, celui plus politique des
analyses de l'émancipation, celui enfin de l'anthropologie comparée. Présentation du n°
CNT, La Mauvaise
herbe, n°4
Cette
dernière livraison creuse les liens entre pédagogies et actualité sociale et
politique : en quoi la pratique pédagogique s'inscrit-elle dans un acte
politique ? De quelles manières le climat sécuritaire actuel influence-t-il les
pratiques ? Comment continuer de construire une éducation émancipatrice ? Et
quels moyens pour défendre les conditions de travail qui nous permettent de
développer des pratiques qui nous ressemblent et gagner de nouvelles marges de
manœuvre ? Présentation du n°
Cgé, TRACeS de ChanGements, n° 233
Dans ce dossier Cgé tente
de comprendre certaines des manifestations et des conséquences des
radicalisations. Pour comprendre les choses, il est important de réfléchir aux
mots. Radicalisation : qu'entend-on par-là ? Pourquoi cette
expression est-elle venue en supplanter d'autres ? Il est vain de vouloir
éliminer un symptôme si on ne s'attaque pas aux problèmes auxquels il répond.
Que penser alors de ces formations qui nous sont proposées pour déradicaliser
nos élèves ? Que penser de cette vigilance généralisée à laquelle on nous
demande de participer ? Présentation du n°
Les Cahiers du CRILJ, n° 9
On peut
espérer un lien direct et immédiat entre le livre et son futur lecteur comme on
peut postuler, à l'instar d'Ivan Illich en 1971, une société sans école. Il
semble pourtant qu'un livre dont ne parle pas un tiers, qu'il soit critique,
enseignant, bibliothécaire, animateur, lecteur militant ou
"ordinaire", n'existe pas et n'ait guère de chance d'atteindre le
lecteur qu'il attend." (Francis Marcoin). Revenant sur la question de la
médiation, le CRILJ et ses invités questionnent, le temps d'un colloque, les
pratiques et les dispositifs susceptibles d'ancrer durablement le goût des
livres. Présentation du n°
CRAP,
Cahiers Pédagogiques, n° 541
Depuis
l'instauration du socle commun et l'incitation des enseignants à mettre en
œuvre des « tâches complexesunicode2utf8(0x202F)» dans leurs classes, on assiste à un
foisonnement de propositions, personnelles et institutionnelles. Un dossier
pour poursuivre la réflexion et nous aider à faire des choix pédagogiques et
didactiques plus pertinents. Présentation du n°
Ceméa, Les cahiers de l'Animation, n° 100
Au fil de ces vingt-cinq dernières années, les Cahiers de l'animation se
sont efforcés de relater bon nombre d'expériences, dans la
formation, les stages, au cœur des espaces de l'animation volontaire et
professionnelle, en ouvrant des pistes et en permettant la réflexion. Ce numéro
100 ne fait pas exception. Au fil des pages, un jeu, le récit d'un séjour, un
sujet d'actualité viennent s'offrir à la sagacité des lectrices et des lecteurs
qui pourront découvrir à satiété l'utilité d'écrire sa pratique et de la donner
à voir. L'éducation a
toujours autant besoin d'être accompagnée dans sa marche en avant vers un
horizon émancipateur. Présentation du n°
ICEM-pédagogie Freinet, Le
Nouvel Éducateur, n° 235
Des étudiants sont sensibilisés aux médias,
découvrent que la peinture religieuse peut être analysée autrement qu'en termes
bibliques. Des enfants de la rue coopèrent pour réaliser un film. Des
auteurs suivent l'évolution des théories en histoire de l'art comme dans
l'étude des images. D'autres s'intéressent et utilisent en classe les mêmes
technologies que leurs élèves au lieu d'interdire, afin de les sensibiliser aux
manipulations des professionnels de la télévision. Parce que notre objectif est
bien de développer l'esprit critique en même temps qu'une culture générale
ouverte, de parvenir à ce que nos enfants, nos étudiants, apprennent à
sélectionner, à sélectionner des jeux intelligents dont l'objectif n'est pas
l'addiction, à ne plus se vautrer devant des écrans qui les transforment, le
temps d'une guerre interplanétaire conduite par l'armée américaine, en héros
lyophilisés. Comment aborder l'image dans sa classe, sans méthode de
décomposition de type syllabique, sans un manuel de lecture, sans une grammaire,
édités pour chaque niveau d'enseignement. Et si c'était simple ! Présentation du n°